Autres merveilles intégrées

Le parc c’est aussi une communion avec le passé, bien observer c’est découvrir les fragments éparpillés et les réunir pour accéder à son histoire.

Un clic sur le lien ci-dessous, ajustez l’image avec la loupe (- +) (passage de la souris en bas de l’image). Retrouver les éléments de cet article sur le plan du parc, représentés sous la forme d’une image.

plan-parc-mariemont

Les origines des ruines du château du domaine de Mariemont.
Au 16 siècle l’Empereur Charles Quint charge sa sœur Marie de Hongrie, gouvernante générale des Pays-Bas d’aménager un domaine à Mariemont. Elle y fait édifier un pavillon de chasse entouré de somptueux jardins.

Le 17 ème siècle est pour le domaine une période de changement qui passe d’une restauration des bâtiments par les archiducs Albert et Isabelle résidents, et Maximilien-Emanuel de Bavière, à une revendication du Roi Louis XIV qui le réquisitionne. Par la suite, une succession de bonnes et surtout de mauvaises gouvernances de haut fonctionnaires de la province, le domaine prend grise mine, manque d’entretiens, il devient la proie des braconniers civils et même à l’appropriation illégitime de certains de ses bâtiments.

Les ruines et la fontaine à Capia

Au 18 ème siècle le domaine reprend vie, Charles de Lorraine gouverneur des Pays Bas change radicalement le style de ce qui persiste de ce triste domaine par une élégante demeure de style néo-classique. Le domaine de Mariemont touché par la malédiction des hommes est incendié pendant des affrontements entre soldats Français et autrichiens, les civils (habitants de la région) pillent tout ce qui est encore possible, il ne reste plus que ruines et désolation.

La famille Warocqué achète une partie du domaine, Nicolas Warocqué (1829) édifie sa demeure et aménage le domaine en un magnifique parc qui sera perpétué par quatre générations de Warocqué dont Raoul le grand collectionneur d’objets d’arts.

La Fontaine à capia ou Fontaine Sainte-Thérèse érigée en 1766 dans le bois de Mariemont cette fontaine à la toiture conique, soutenue par trois colonnes Toscanes a été déplacée tout près des ruines dans le parc de Mariemont en 1893 par Raoul Warocqué.

Les moutons de race Soay (origine île de Soay U.K.) dit les nettoyeurs de l’invasion végétale agressive autour et à l’intérieure des ruines. Le travail est efficace et remarquable.

La roseraie: De forme circulaire, la roseraie est composée essentiellement de parterres parfaitement carrés contenant des variétés de petites roses sélectionnées pour leurs beautés en tenant compte de leur résistance aux maladies. La plate-bande extérieure est garnie de rosiers grimpants, de rosiers à grosses fleurs et d’autres arbustifs. Paradis parfumé la roseraie rassemble également de nombreuses plantes vivaces, cet ensemble créatif de la roseraie présente à la bonne saison une palette de couleurs de toute beauté.

Placée entre la grande pelouse et les ruines du château de Charles de Lorraine la roseraie est protégée en partie par des séquoias géants, dans le fond devant un petit étang, on remarque la présence du mausolée où repose la famille des Warocqué.

Un grand vase Japonais ornementale en bronze posé sur un socle de marbre a été placé au centre de la roseraie.

La cabane aux cinq sens: passez les mains dans les orifices et devinez les objets de la nature par les sens, telle est la fonction de cette jolie construction en bois.

Le fer à cheval: Recouvert à la bonne saison d’une importante végétation et inaccessible par de haute barrières, les rampes courbes à balustres soutenues par des murs de même cintrage délimitent avec la triple arcade ornée de colonnes Corinthiennes un espace circulaire intérieure composée principalement aujourd’hui d’une pelouse et en son centre d’une fontaine dite « fontaine Archiducale ».
Partant du belvédère soutenu par les arcades du fond du fer-à-cheval ces rampes imposantes, déclinantes de part et d’autre reliaient en son temps les deux terrasses des jardins de Charles de Lorraine.
Le fer-à-cheval aménagé par Louis Montoyer en 1778, à subit aves les intempéries une dégradation sévère, les statues sous les arcades et les sphinx couchés sur des piédestaux placés au départ des rampes ont étés retirés et placés dans la cour d’honneur.

Dans le fond des images on distingue les rampes d’accès.

Le pont rustique: en forme d’arche construit en 1839, il est fabriqué en pierres polies et de briques, il sera garni par la suite de rocailles.

Le jardin d’hiver: anciennement construit de 1856 à 1859 pour Abel Warocqué. La terrasse du jardin d’hiver est accessible par la grande pelouse, elle est encadrée par deux serres dont la partie visible est construite courbée dos à la terrasse, l’autre partie étant enfouie dans le sol. Devant, sur la pelouse face au jardin d’hiver Quatre lions couchés en pierre du sculpteur Guillaume Geefs gardent le jardin d’hiver, ces lions proviennent du château Warocqué incendié en 1960. Entre deux rampes monumentales en pierre bleue surmontées d’attributs et de vases sculptés la grille en fer forgé du ferronnier François De Mesmaeker (1875) soutenue par quatre socles travaillés en pierre bleue repose sur la quatrième marche d’un escalier imposant s’estompant au niveau de la terrasse surélevée. Cet ensemble exposé plein sud reçoit un maximum de lumière bénéfique pour la culture de diverses plantations. Au centre de la terrasse se dresse un vase sculpté dans le marbre d’une bacchanale en bas relief (1913) par Godefroid Devresse. De part et d’autre de la terrasse des niches imbriquées dans des hautes haies permettent un  moment de repos ou d’isolement à l’abris, assis confortablement sur des bancs appropriés, un endroit génial pour les photos souvenir des mariés, des amoureux…  Le jardin d’hiver ériger au fond de la terrasse à l’allure imposante est construit en briques enduites reposant sur un soubassement en pierre bleue, la façade présente sur une grande surface neuf arcades cintrées et fermées par des verrières serties dans des châssis raffinés en métal. Les trois arcades centrales sont pourvues de portes vitrées à deux vantaux, précédées d’un emmarchement en pierre donnent accès à l’intérieure du bâtiment, les côtés présentent le même style à trois arcades, l’arrière est un mur de briques sans accès. La toiture fut reconstruite vers les années 1980, il a la forme d’un berceau en zinc sur structure en bois pour garder un aspect original cohérent en remplacement des anciennes structures métalliques encadrants les verreries, ceci pour des raisons sécuritaires. L’intérieur du Bâtiment conserve des vestiges des temps passés du parc en attente de restaurations. À L’arrière du jardin d’hiver se trouve l’orangerie datant du 19 ème siècle construit en briques peintes de couleur blanche qui ne sert plus aujourd’hui que de dépôt à l’entretien du parc de Mariemont. Il est utile de mentionner le retrait des quatre canons Français en bronze du 18ème siècle placés devant la façade du jardin d’hiver, suite à un vol en date du 12 octobre 2011, trois d’entre eux ont été retrouvés et placer sous bonne surveillance tout contre le Musée Royal de Mariemont d’où l’on peut les observer.

Le vase de bacchanale de Godefroid Devresse (1913). Haut. 2,77 m; diam. 1,25 m

Le vase « Bacchanale » en marbre posé sur un socle en granit rose à pans coupés incurvés installée devant la grande serre du jardin d’hiver est une version plus récente réalisé par le sculpteur Godefroid Devreese. La première oeuvre coulée dans du bronze fut offert par Raoul Warocqué à la commune de Schaerbeek après un incendie de l’hôtel de ville en 1911. Inspiré de l’art gréco romain la scène sculptée de l’urne représente un cortège de satyres accompagnant le dieu Bacchus « dieu du vin et du théâtre » et des jeunes femmes « les Bacchantes » enlacées qu’ils tentent de séduire dans une ronde sans retenue.

La cafétéria: située sur la grande pelouse près du Musée Royal vous propose des rafraîchissements et des collations.

La cloche: le long et à droite du premier étang en empruntant l’escalier du bain romain on accède directement au chemin de la cloche qui doit son nom à la cloche de l’ancienne chapelle de Nostre Dame de la Hestre (1698) acquise par Raoul Warocqué et déposée à proximité sur un double socle entre des arbres.

Le bain romain: visible à droite de l’entrée principale du parc et à l’extrémité du premier étang, c’est tout ce qui subsiste d’un pavillon à toit plat (fin 19ème siècle) ou était entreposé anciennement la collection d’antiques de Raoul Warocqué. Assez particulier le « bain romain » est construit en murs de briques enduites à faux joints avec un auvent  surmonté d’un attique et soutenus par des colonnes toscanes, Le sol quand à lui est recouvert de marbre. Une baie à l’arrière du bâtiment donne accès à un parterre de plantes vivaces suivit d’un petit étang rectangulaire reflétant deux extraits « la séduction et la joie » des passions humaines encastrées dans un mur de rocailles fondu dans la nature. Ces extraits des passions humaines sont l’œuvre de l’artiste Jef Lambeaux qui les a offert à Raoul Warocqué.

L’escalier donne l’accès au chemin de la cloche.

Les passions Humaines (1886)

Le château d’eau: coiffé d’un cylindre métallique desservait les fontaines du parc, face à lui, de l’autre côté du chemin, le bâtiment abrite la pompe qui fonctionnait avec un moteur à vapeur (année 1868).

Le rond blanc
Invitation à la détente, dans des endroits accueillants comme celui-ci dans le parc.

4 réflexions sur “Autres merveilles intégrées

  1. Quelle culture !
    Tu connais le parc sur le bout des doigts et tu le racontes avec générosité,
    Que de recherches pour un tel résultat,
    L’Histoire, la petite histoire … un plaisir de te lire,
    La photo de la fontaine à Capia dans son écrin de verdure est resplendissante de lumière.
    A bientôt,
    Bises

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  2. Merci de ta visite mon ami,
    J’en profite pour venir me rafraîchir dans ton merveilleux et luxuriant parc
    Ici , bien que la canicule soit terminée, il fait encore chaud et la clim fonctionne de temps en temps, pour le plus grand plaisir d’Issia et de Jayla et de mon ordi !
    Dès qu’il a chaud il me fait des caprices et il rame !
    Bises

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  3. C est un magnifique parc que je connais depuis des années et maintenant j’y amène ma fille pour lui faire voir la beauté de celui ci. Les explications sont excellentes. Je trouve n empêche cela dommage qu bcp d endroits du parc dont laisser à l abandon 😔

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    1. Merci pour votre visite et votre commentaire.
      Oui il y a encore beaucoup a faire pour embellir le parc, mais il faut tenir compte que ce grand domaine est gratuit d’entrée pour tous et qu’il faut des moyens pour l’entretenir, le directeur Mr. Richard Veymiers et son personnel y travaillent d’arrache-pied pour l’améliorer.
      Bonne journée et bonne promenade avec votre fille dans ce merveilleux endroit.
      Albert

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